
Swissvax étant devenu récemment un partenaire officiel du Musée de l'automobile (Collection Schlumpf) à Mulhouse, une petite démonstration s'imposait afin de montrer la qualité des produits ainsi que la qualité du savoir-faire de toute l'équipe Swissvax France. Par la même occasion, nous en avons profité pour réaliser un film qui sera un mélange d'un "manuel virtuel" ainsi qu'une démonstration du potentiel des produits Swissvax. Vincent et Sophie Saxer (les dirigeants de Swissvax France) m'ont contacté afin de venir les épauler pour traiter une voiture un peu particulière, un monstre de puissance et de technologie, j'ai nommé la Bugatti Veyron!
Lorsque j'ai appris la nouvelle, j'étais tout excité et prêt à prendre la route dans la minute qui suivait mais ne pensait pas que la voiture pouvait avoir beaucoup de défauts.... j'avais complètement faux!

La rénovation (prévue sur deux jours) approche, je décide de partir 1 jour avant, histoire d'être présent à l'avance... J'arrive à 21h en Alsace, il fait froid mais il fait beau, la neige n'a heureusement pas fait son apparition!
Le jour J est arrivé, tôt le matin nous partons en direction du musée, la rénovation se fera dans l'espace où est présenté la Bugatti.

Nous voilà à l'entrée du musée...

Ce modèle est en réalité l'un des 17 construits avant la commercialisation, ayant subi de nombreux tests poussés dans des conditions extrêmes ( de -37°C en Alaska jusqu'à +40°C en Afrique) et lorsque Bugatti a décidé de faire des tests, ce n'est pas qu'à moitié!

La voiture repose donc sur une sorte de "présentoir tournant" et nous n'avions pas la possibilité de la déplacer, nous ferons donc le travail directement à cet endroit (qui est en même temps, son lieu d'exposition, les visiteurs pourrons donc nous regarder travailler et voir l'évolution du résultat).

Une plaque d'immatriculation qui veut tout dire :
Bugatti Veyron 16-4 pour :
16 : Moteur W16
4 : 4 Turbos
EB : Ettore Bugatti, fondateur de la marque Bugatti en 1909
67 : Département du Bas Rhin, dans lequel est assemblé ce modèle (moteur importé des bancs VW par contre).

Les premiers regards sur la carrosserie me font repenser à mes "peurs" qu'il n'y ai pas grand chose à faire sur la voiture... voyez plutôt....







C'est vraiment impressionnant (et encore, ce ne sont que des "éclairages d'ambiance...")! Je n'ai que très très rarement vu une voiture dans cet état, pour ne pas dire jamais pour une voiture de moins de 10 ans!
Comme j'aime le dire : plus il y en a, plus j'aime! Je serais gâté!

Toutes ces rayures et microrayures ne proviennent pas forcément de mauvaises techniques de lavages (rouleaux, éponges "classiques", etc) mais proviennent aussi des conditions dans lesquelles la voiture a été! Imaginez le moindre grain de sable à 400km/h... ça devient un pur "sablage" de la peinture, d'où une nécessité d'avoir des vernis résistants et protégés afin de limiter les dégâts.
Pour ce qui est de la peinture, Bugatti à "mis le paquet" : pas moins de 7 couches viennent recouvrir la carrosserie en métal et matériaux composites (certaines portions seulement).

Le début du travail a été un peu spécial car le caméraman ne pouvait pas rester tout le long de notre intervention donc nous avions fait quelques démonstrations pour les étapes lavage (carrosserie/roues), décontamination et suppression des microrayures à la main. Le reste des étapes se fera après avoir retiré les défauts (microrayures et rayures), donc le lendemain... nous avons du travail, c'est parti!



Traitement des jantes
Avant toute chose nous nous sommes occupés des énormes jantes de 20 pouces en les nettoyant au produit "Wheel" (dilué 1:2) pulvérisé directement sur la jante et frotté avec le pinceau "Wheel Brush".

Une fois bien lavées, elles furent rincé à l'aide d'un pulvérisateur rempli d'eau et séchées avec un chiffon microfibre. Nous les avons décontaminé à l'aide du "Paint Rubber" puis traité le vernis avec le "Cleaner Fluid" pour enfin les cirer avec la cire spécifique pour les jantes, j'ai nommé la cire "Autobahn".
La cire Autobahn est laissée 10 minutes sur la jante :

Avant d'être frottées à l'aide du chiffon rouge Swissvax puis la finition faite grâce au chiffon Micropolish.

Une fois la cire Autobahn posée, nous avons traité les pneus avec le produit "Swissvax Pneu" (version non brillante) appliqué avec le pinceau "Pneu Brush" afin de ne pas en mettre sur la jante.

Traitement de la carrosserie
- Lavage
La voiture n'étant que poussiéreuse, nous avons pulvérisé du "Quick Finish" puis essuyé avec une nouvelle microfibre afin de rendre propre la voiture.

- Décontamination
Une fois la carrosserie exempte de saletés, nous avons décontaminé la surface de la peinture afin de retirer les saletés incrustées dans le vernis ou des dépôts qui ne partent pas avec un lavage classique. Nous avons utilisé la gomme de décontamination "Paint Rubber" avec son lubrifiant "Quick Finish" ; la voiture était (sans surprises) beaucoup contaminée, j'ai malaxé plusieurs fois la gomme pendant la décontamination afin qu'elle ne soit pas saturée en contaminants, voici une petite comparaison avec une neuve :

- Inspection des défauts
Maintenant décontaminée, nous pouvons voir au mieux les défauts, sans cire qui peut cacher microrayures et hologrammes, même constat que tout à l'heure...

La face avant est tellement "piquée" et micro-rayée qu'elle ne reflète quasiment rien.

Le reste n'est pas forcément en meilleur état....
