Noire

Ou plus précisément : la rénovation d’une B.B.B.B.B.B (pour BMW, Black Beauty, Born to Burn the Bitumen)
Florent le proprio de cette très jolie 135 I fréquente un site de passionnés d’automobile dont je suis aussi membre. Forcément un post sur la rénovation automobile fit que nous fîmes connaissance. Et c’est ainsi que fut programmée la rénovation de sa BM.
Il l’emmène le plus souvent qu’il le peut sur la piste et a fait faire quelques travaux d’amélioration pour cela.
Un petit tour de ce coupé à son arrivée :









Ah bon vous avez vu quelques morceaux de gommes vous ? Non franchement je ne vois pas où…
Lavage :
Comme à mon habitude, je commence par les arches de roues, jantes et pneus.
Le Super Degreaser de Meguiars en 1 :4 sera suffisant, aidé parfois de l’APC 59 d’Insta Finish en dilution 1 :4.
Pour le matériel, ce sera la grande et la petite brosse EZ, la brosse Mother pour jante, brosse no-name pour les arches.
Pour la gomme j’ai eu la chance qu’elle parte assez facilement. En fait, comme c’était souvent des « gros pâtés », il n’y avait qu’à les enlever à la main après avoir pulvérisé du Super Degreaser.

Une partie de la gomme récupérée...

Jante finie

Puis je pulvérise abondamment à l’APC Meguiars (en 1 :4) les coins et recoins de la BM et je frotte avec un pinceau.


Avant de commencer le lavage, je passe un petit coup de jet d’eau : la BM perle, il y a donc une protection. Va falloir jouer du surdosage de shampoing…

Mais d’abord, pulvérisation sur les bas de caisse de l’APC 59 Insta Finish en dilution hard.

Je laisse agir quelques minutes puis je passe un coup de jet d’eau.
J’attaque la séance mousse : Karcher, foam lance (100ml de Snow Foam + 50 ml APC Meguiars + 150 ml de Bug Away Insta Finish). Il fallait au moins ça pour faire « sauter » la protection.
A propos du Bug Away d’Insta Finish : je suis assez déçu par ce shampoing car même en dilution hard, je ne le trouve pas très costaud, en comparaison du Strong Wash ou du Citrus Wash de Chemical Guys que j’ai déjà utilisés tous les deux.
Il faut vraiment forcer sur la dose pour arriver à un résultat satisfaisant. Et à ce rythme là, le gallon ne va pas durer longtemps.


J’ai peu de photos de cette étape ainsi que du lavage car comme vous pouvez le voir, il faisait grand soleil ce qui a été très gênant.
Pour le lavage j’ai comme toujours utilisé la méthode des deux seaux. Je devais rincer chaque élément après l’avoir lavé. Mais il séchait très vite. Heureusement que le passage de la clay se faisait après…
Décontamination
Utilisation de la Clay Zaino, lubrifiée au Last Touch Meguiars en 1 :1
Très peu de contamination, en dehors des bas de caisse comme souvent.

Inspection des défauts
Dans l’ensemble la voiture n’est pas tellement micro-rayée. C’est tout de même un véhicule de 2 ans qui est plutôt bien entretenu par son proprio.
Cependant au moment de prendre les photos, je vais avoir droit à quelques surprises…
Le coffre tout d’abord : cette zone avait été vue avec le proprio. Lors du changement d’aileron, des margoulins ont sans doute renversé de la colle puis frotter avec je-ne-sais-quoi. Y a-t-il eu un polissage après ? Je ne sais pas, mais voilà ce que ça donne :


Au passage, le montant arrière gauche a pris un coup du même je-ne-sais-quoi. Il est bourré d’hologrammes qu’on ne voit pas forcément bien sur la photo.

Voici un exemple des petits défauts :

Les plus gros :

Je continue l’inspection et j’arrive sur l’aile avant gauche. Et là grosse grosse surprise. Constatez par vous-même.



Je me dis : de tels défauts, ce n’est pas possible. Ca doit être des tâches que je n’ai pas vues au lavage (à cause du soleil) et sur lesquelles je n’ai pas insisté au moment du clayage…
Je reprends donc ma clay et on recommence. Mais nada, toujours pareil. Je tente un petit coup d’anti-goudron d’Autoglym. Nada une fois de plus.
J’abandonne, ne voulant pas faire de bêtise et je me dis qu’on verra bien ce que ça donnera au moment du polissage. Il faudra que je fasse très attention…
Cependant les surprises continuent. Je retrouve le même genre de tâches sur l’avant de la portière gauche ainsi que sur le bas de caisse gauche. Et là, en plus, le toucher est très granuleux.


Et c’est pareil autour du rappel de clignotant ainsi que sur le rétroviseur.


Ces tâches m’inquiètent vraiment. Je me demande ce qui a pu causer cela… un produit toxique renversé et mal essuyé ? Comment ça va réagir lors du polissage ?
Polissage :
Avant de me lancer dans le polissage et afin de faire retomber la pression (à cause des tâches), je m’attaque aux pots d’échappements.
Matériel : papier industriel en rouleau, Meguiars All Metal Polysh et paille de fer 000 pour l’intérieur des trompettes.
Avant

Après

Bon à présent il faut se lancer.
La polisseuse en action : la Festool RAP 150 FE Shinex.
Pour le combo utilisé :
- Sonüs SFX 1 avec Polishing Pad Meguiars : j’étale rapidement à la vitesse 1 (600 trs/mn), puis une passe à 1500 trs/mn avec pression, puis sans rajouter de polish, je refais une passe à 1200 trs/mn avec une légère pression.
- Sonüs SFX 2 avec un Polishing Pad Meguiars usé : passage à 600 trs/mn pour étaler puis une passe à 1200 trs/mn avec légère pression
- Meguiars #80 avec Finishing Pad Lake Country : passe à 600 trs/mn pour étaler puis une passe à 900 trs/mn en déplaçant très lentement la Festool. (je n’avais pas le SFX 3 pour cette étape finale)
Pourquoi avoir choisi ce combo alors que le vernis BMW est réputé pour être dur ?
La voiture est de 2008 et elle n’est pas particulièrement micro-rayée. J’ai donc choisi la sécurité en voulant préserver au maximum l’épaisseur de vernis afin de lui assurer une plus grande pérennité. Certes je n’ai pas tout corrigé, mais au moins mon but est atteint : une BMW nickelle et un vernis préservé.
J’avais les polish Sonüs dans mes stocks et j’avais envie de les réutiliser. J’ai particulièrement fait attention à la dernière étape afin d’éviter au maximum des hologrammes. Le noir c’est sympa mais la moindre erreur, le moindre hologramme ne pardonne pas.
Je reconnais que ce combo est un peu étrange avec notamment l’utilisation par deux fois des pads polishing. Mais comme le rendu me satisfaisait, je n’ai pas essayé de comprendre plus.
J’ai fait très peu de photos de cette étape car, une fois de plus, la voiture n’étant pas spécialement micro-rayée, il était difficile de faire des 50/50.


En cours de polissage : les fameuses tâches

Tout compte fait, elles sont parties très facilement et le toucher est redevenu lisse. Il en reste juste un petit reliquat sur le bas de caisse, pas visible à l’œil nu, mais uniquement au toucher. Il aurait peut-être fallu insister plus, mais étant sur une partie plastique, j’ai préféré une fois encore, jouer la sécurité.
L.S.P :
Comme glaze j’ai utilisé pour la première fois, l’Amigo de Prima. Pour moi, l’Amigo a le même rendu que le RMG, il sent meilleur (caramel je dirais…). Cependant je trouve qu’il s’étale moins facilement (c’est vraiment subjectif) car il est plus gras, plus onctueux. Le buffing est lui aussi un tout petit poil moins facile que le RMG. Mais ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : c’est un très bon glaze.
Je l’ai appliqué en petits cercles car j’ai trouvé que c’était la meilleure façon de bien l’étaler, en mode wipe on, wipe off.
J’ai ensuite laissé reposer la voiture pendant une nuit afin que le glaze agisse au mieux. Puis le lendemain matin je lui ai passé une très fine couche de Carlack68.
Pourquoi utiliser un sealant alors que les beaux jours arrivent me direz vous ? Parce que le proprio est un fana des circuits. Je me suis donc dit qu’une protection durable serait ce qu’il y-a de mieux pour l’utilisation de cette BMW.
La carlack68 : toujours pareil, une très légère couche afin de faciliter le buffing sinon c’est galère assurée. Séchage entre 30 et 45 mn.
Je le laisse reposer quelques heures avant de passer une couche de cire Victoria Red Concours.
Les vitres ont été traitées au Car Glass Polish d’Autoglym (intérieur et extérieur).
Les jantes ont eu droit à un petit coup de clay avant un passage du Whell Armour. J’adore vraiment ce produit : hyper facile à étaler, à buffer et un rendu top !
Les pneus n’ont pas eu de traitement car ils étaient usés de chez usés et devaient être changés la semaine suivante.
Photos finales :
Le coffre : les hologrammes ont totalement disparus


On s’amuse comme on peut











Le côté gauche a retrouvé son éclat d’origine






Un petit coucou de ma Festool, bien contente du travail accompli

Quand je vous le disais que le proprio de cette BMW 135i adore les circuits : deux semaines plus tard, il était à Nogaro avec d’autres passionnés pour une journée de plaisir.
On voit bien qu’il a roulé sous la pluie mais la voiture a gardé son éclat et pour moi cette photo est la meilleure récompense de mon travail de passionné.

Merci de m’avoir lu en espérant que la rénovation de cette B.B.B.B.B.B vous aura plu.